Chaque visage est le Sinaï d'où procède la voix qui interdit le meurtre - Lévinas

APJL 2010 Les Assises sur le savoir du psychanalyste

APJL




Assises sur le savoir du psychanalyste


6 et 7 février 2010

12 rue Durouchoux
75014 Paris

Métro Denfert Rochereau





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Association de psychanalyse Jacques Lacan


Les Assises du savoir du psychanalyste, les 6 et 7 février 2010.


Argument-programme :


 

  La psychanalyse est une chose telle qu'elle se perd et s'échappe dès lors qu'on veut la capturer. Lacan fait quelque part la remarque que tel pas de danse, apparemment simple, suppose, pour être effectué, de se démarquer du mouvement habituel et de l'oublier. Ce contre-pied et cet oubli sont nécessaires aussi dans la psychanalyse. Ils consistent à se laisser transporter par le réel du symptôme pour ne pas se retrouver emprisonnés dans le symbolique du savoir. Or, cet objectif ne pouvant être atteint une fois pour toutes, nul ne peut dire : j'y suis parvenu, et  se tenir quitte. Il s'agit donc, une fois prise la mesure de l'enjeu et de ses conditions, de poser les moyens de sa poursuite. Le savoir du psychanalyste ne saurait être mis en boite, mais ses bords peuventêtre identifiés grâce à la prise en compte de ce qui, justement, explique qu'il ne peut faire somme définitive. Soit, d'une part,  la passe, en tant qu'elle explore le découplage analysant-analyste, et vérifie que la face obscurantiste du transfert a été, autant que faire se peut, émondée. Soit, d'autre part, l'association, en tant que, pour se dire "de psychanalyse", elle doit faire primer le discours de l'analyste sur les autres discours - sans penser idéalistement que ces derniers puissent ne plus exister. Il s'ensuit que des assises sur le savoir du psychanalyste pourraient se dérouler selon trois axes.
Quant au savoir du psychanalyste, il s'agira d'une part, une fois posé son moyeu commun chez Freud et Lacan, de repérer le différentiel de son statut chez l'un et l'autre. D'autre part, il faudra extraire de ce savoir les questions épistémiques les plus sensibles, c'est à dire celles qui donnent lieu à débat tout en ayant des conséquences majeures sur la direction des cures : ainsi, par exemple, on pourra s'interroger prioritairement, mais non pas exclusivement, sur le symptôme pour déterminer s'il masque ou s'il marque "l'inexistence du rapport sexuel".
Quant à la passe, à prendre comme une clé de la fin, elle aura à être questionnée en tant qu’expérience, quarante ans après sa mise en œuvre effective. Enfin, devra être évaluée la possibilité d’un fonctionnement associatif qui ferait primer l’analytique sur l’institutionnel, en reprenant les innovations de Lacan dans cette perspective, ce qui suppose de ne pas les appliquer administrativement.
L'Association de psychanalyse Jacques Lacan prend la décision de ces Assises qu’elle organisera à Paris    les 6 et 7 février 2010.Ce seront des assises ouvertes, sans aucune réserve liée à des désaccords épistémiques ou historiques, à quiconque se juge concerné par le présent de la découverte freudienne.

L’axe du « Savoir du psychanalyste » est coordonné par Pierre Bruno et Marie-Jean Sauret
L’axe de « La passe » est coordonné par Patricia Léon et Isabelle Morin
L’axe de « L’association » est coordonné par Carlos Ramos et Laure Thibaudeau

04/12/2009
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