Chaque visage est le Sinaï d'où procède la voix qui interdit le meurtre - Lévinas

Ferenczi après Lacan

À l’invitation du

comité d’organisation des journées d’étude Ferenczi après Lacan (Budapest 1 au 3 juin 2006 )

 



une conférence-débat, aura lieu le 25 novembre 2005, à 21h, dans les locaux de l’Association Lacanienne Internationale, 25 rue de Lille,  75007 Paris



(modérateur C. Lacôte ; discutant R. Chemama )

 

Luis Izcovich : Lacan lecteur de Ferenczi

La conception de la fin d’analyse développée par Ferenczi dans les années 20 est à l’origine d’un débat avec Freud, dont le texte de 1937, « L’analyse terminée et l’analyse interminable » porte les traces. Il s’agira de reconstruire cet échange et ses conséquences pour le mouvement analytique, notamment en ce qui concerne les doctrines sur la formation de l’analyste.



Jean-Richard Freymann : Lacan utilisait-il la technique active de Ferenczi ?



Présentation des journées :

Les analystes d'aujourd'hui ne peuvent rester indifférents à l'histoire de leur doctrine et de leur pratique, mais cette histoire ne se présente pas sous la forme d'un développement linéaire et orienté. Elle comporte plutôt des effets d'après-coup, qui permettent de reconnaître la valeur de certains apports à partir de développements ultérieurs. C'est sans doute le cas en ce qui concerne Ferenczi, que nous lirons à partir de Lacan.



                Ferenczi ne voulut jamais admettre que la méthode de la cure en vienne à se figer dans une orthodoxie stérile. C'est, dit de lui Lacan, « l'auteur de la première génération le plus pertinent à questionner ce qui est requis de la personne du psychanalyste ». « N'est-ce pas - ajoutait-t-il à propos de la méthode prônée par l'analyste hongrois - le moi qui s'efface pour laisser place au point-sujet de l'interprétation ? »



               Il y a chez Ferenczi un questionnement constant et articulé de la direction de la cure et on peut se demander si celui-ci ne prend pas une valeur très actuelle, en rapport avec ce que nous percevons du développement de nouvelles pathologies. On sait par ailleurs qu'il a été le premier à penser la psychanalyse du psychanalyste et que c'est à partir de ce questionnement qu'il créa l'I.P.A. Qu'est-ce que ce moment de l'histoire de la psychanalyse peut nous apprendre ?

                Nous nous proposons donc de questionner quelques-uns des apports essentiels de Ferenczi, de sa conception du trauma à celle de l'analyse d'enfant avec des adultes, et de confronter son orientation avec celle qui est aujourd'hui la nôtre.











Comité d’organisation : R. Chemama (A.L.I), C. Hoffmann (Espace analytique), F. Gorog (E.P.F.C.L), J-J Gorog (E.P.F.C.L), C. Mathelin (E.A), A Vanier (E. A).



Comité scientifique des journées : C. Boukobza (E.A), L. Izcovich (E.P.F.C.L), C. Lacôte (A.L.I), P.Landman (E.A), J-P. Lebrun (A.L.I), C. Melman (A.L.I), F. Pellion (E.P.F.C.L), G.Raimbault, M. Safouan, J. Sédat (E.A), M. Strauss (E.P.F.C.L), B. Toboul (E.A), B. Vandermersch (A.L.I), Z. Veress (Le Questionnement Psychanalytique ).





Revue de presse

 

Psychothérapies, élément d'un débat

Psychanalyse et indépendance

Psychanalyse, récolte

Archives etc 2005 la suite

Oedipe et son complexe

Lacan stories

J.B. Pontalis

Derrida, exit...

Archives ... etc suite 2004

Archives etc 2005

Archives etc 2004

Subjectivités

Subjectivités 2005

Mobilisation psy

Après-coup

Le vote

Gouteyron and C°

Formation

AFP

Politique et psychanalyse

Jack Ralite

Archives etc, 2005 la suite

Archives etc, 2005 suite

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Pour un front du refus

René Major, une position

La psychanalyse n'est pas une psychothérapie

03/10/2005
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