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Psychanalyse et précarité

DEUXIEME JOURNEE DU CENTRE DE LA RUE DE CHABROL

 

Psychanalyse et précarité :

 

une question posée au CPCT

 

Samedi 1er octobre 2005

 

De 10h à 17h30 – Accueil 9h

 

Mairie du 9e arrondissement – Salle Rossini - 6, rue Drouot – Paris

 

Un an après sa première journée consacrée à la présentation au public d’un centre psychanalytique dans la cité, le Centre Psychanalytique de Consultations et Traitement consacre cette année sa journée d’étude à la démonstration de l’efficacité de son action concernant les nouvelles formes de détresse sociale.

 

Deux ans après son ouverture et avec plus de mille patients accueillis, une évidence s’est imposée : une grande partie de son public est concernée par l’exclusion, la précarité et la marginalité.

 

Hugo Freda a nommé « précarité symbolique » ce à quoi nous sommes confrontés au CPCT, conséquence directe du déclin de la fonction paternelle. Elle concerne aussi bien la position subjective des patients que le tissu social dans lequel les institutions se trouvent en difficulté pour faire face aux nouvelles modalités de souffrance.

 

La précarité se manifeste de façon multiple : individus avec des emplois instables, atteints de « mal-être », de dépressions, en manque de repère et sans projection dans l’avenir ; étrangers sans-papiers ou en situation irrégulière ; personnes déboussolées en exclusion sociale : SDF, RMistes, chômeurs, intérimaires, intermittents du spectacle, citoyens vivant des revenus d'assistance ; consommateurs de cannabis ou de tranquillisants cherchant à l’aide de substances un semblant de réconfort ; enfants en échec scolaire et adolescents exposés à une pathologie familiale importante dont on interprète le manque de repères par une carence d’autorité sans y déceler un désarroi subjectif.

 

Pour l’individu, cette fragilité a comme conséquence une difficulté à tisser un lien social gratifiant, ce qui peut dériver à long terme vers la rupture : une marginalité inéluctable d’avec la communauté des hommes.

 

Ces sujets ont tenté, dans la plus grande majorité des cas, de multiples modes de thérapies. Ils sonnent à la porte du CPCT sans doute attirés par notre triptyque qui résonne à leurs oreilles déjà comme une aide : gratuité, durée limitée, et traitement par la parole.

 

Notre journée sera l’occasion de démontrer comment l’orientation lacanienne est tout à fait opérante pour répondre différemment à ces demandes psychosociales. La boussole de la logique subjective appliquée au cas par cas permet de

 

répondre d’une façon appropriée à ces appels et favorise souvent un soulagement, une rectification subjective ou l’amorce d’un arrimage à la parole qui peut se poursuivre ailleurs. Dans son parcours au CPCT, le sujet prend la mesure de l’effet du langage sur lui et de l’usage qu’il peut en faire pour s’orienter dans l’existence.

 

Dans ce contexte le défi à relever au CPCT est double :

 

• D’une part, faire preuve d’une efficacité à l’égard de ces phénomènes qui dissimulent le plus souvent des structures

 

psychopathologiques plus classiques et plus délicates à traiter.

 

• D’autre part, démontrer la pertinence de la psychanalyse appliquée à la thérapeutique.

 

Comme si devant cette urgence sociale présente et pressante, il s’agissait d’inventer une nouvelle thérapeutique de l’urgence ad hoc au cas par cas et au jour le jour.

 

C’est autour de cette urgence à répondre que la psychanalyse ainsi que les institutions qui s’en recommandent sont attendues.

 

BULLETIN DE PARTICIPATION

 

NOM : Prénom :

 

Adresse :

 

Code Postal : Ville (Pays) :

 

Téléphone : e-mail :

 

Nom de l’institution dans laquelle vous travaillez :

 

Adresse de votre institution :

 

Frais de Participation 30 € - Par chèque bancaire à l’ordre de : Association « CPCT »

 

À adresser à : CPCT-Journée – 40, rue de Chabrol – 75010 PARIS

 

Inscriptions jusqu’au 27 septembre 2005 – Pas d’inscription sur place - Nombre de places limité à 350 participants

12/06/2005
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