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Psychanalyse à l'hôpital
La plainte en médecine et en psychanalyse
L’arbre qui cache la forêt
Musée des moulages
Hôpital Saint-Louis
Samedi 12 Mai 2007
8h 30 – 16 h 30
Le colloque aura lieu au
Musée de dermatologie de l’hôpital Saint-Louis ?[Porte 14 – Secteur Gris]
1 avenue Claude Vellefaux
75010 Paris
Métro : Goncourt – Colonel Fabien – Jacques Bonsergent
Pour tous renseignements :
Edith de Amorim
Tel : 06 82 91 37 91
01 47 70 56 02
e-mail : rph@magic.fr
ou www.rphweb.net
La plainte est une constante dans la clinique, quelle soit médicale, chirurgicale ou psychanalytique. C’est d’ailleurs la plainte qui pousse les patients à venir nous consulter. La plainte est normalement définie comme l’expression vocale – par des paroles ou des cris – de la douleur, de la gêne, de la souffrance difficile, voire impossible, au patient de gérer par lui-même. C’est par la plainte que le patient nous communique ses symptômes. La clinique nous a appris que la plainte est une manière aussi de signaler un malaise d’un autre ordre. Lequel ? Les plaintes incompréhensibles au premier abord ou difficiles à saisir, mettent inévitablement le clinicien dans un état d’attention redoublé car sa crainte, qu’il soit médecin, chirurgien ou psychanalyste, est de passer à côté de quelque chose de plus grave ou à risque létal pour le patient.
Dans une société où désormais le patient, parfois, est plus informé sur sa maladie que le praticien, il est très difficile de poser un diagnostic clair quand, tout naturellement, le patient se garde de dire les détails de ce qui le fait souffrir. Un tel comportement ne signifie pas que le patient ne veut pas nous confier son intimité, cela peut tout simplement dire que de lui, le patient ne connaît pas grand’ chose. Après avoir entendu la plainte, posé le diagnostic et proposé la thérapeutique, nous pouvons remarquer que quelquefois le patient recule. Veut-il rester dans sa plainte ? N’accepte-t-il pas le diagnostic ? Est-ce cette thérapeutique qu’il refuse ? De telles situations exigent du praticien un positionnement qui, parfois dans le quotidien de sa pratique, peut lui faire défaut.
C’est dans le but d’étudier les façons que les uns (médecins, chirurgiens) et les autres (psychanalystes, psychiatres, psychologues) ont trouvé pour se sortir de l’embarras de la plainte que nous avons choisi le thème de ce colloque.
08h 30 Accueil du public
09h 00 Ouverture :
Jean-Baptiste Legouis
Psychothérapeute
09h 10 Gérard Flageul
Chirurgien
09h 30 Jacques Rapoport
Médecin Généraliste
09h 50 Discussion
Modérateur : Rami Selinger
Chirurgien
10h 25 Jean Montenot
Philosophe
10h 45 Philippe Casassus
Médecin
11h 05 Georges Lacoeuilhe
Chirurgien
11h 25 Discussion
Modérateur : Rami Selinger
Chirurgien
Déjeuner 12h00 – 13h45
14h 00 Luiz Eduardo Prado de Oliveira
Psychanalyste
14h 20 Pascal Cohen
Interniste
14h 40 Alain Laraby
Avocat
15h 00 Discussion
Modérateur : Luciana Loïal
Psychothérapeute
15h 20 Serge Mandel
Ophtalmologiste
15h 40 Fernando de Amorim
Psychanalyste
16h 00 Discussion
Modérateur : Luciana Loïal
Psychothéraoeute
16h 20 Conclusion :
Jean-Baptiste Legouis
Psychothérapeute