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Séminaire APJL à PARIS Février 2006

Association de psychanalyse Jacques Lacan

 

Séminaire APJL à Paris

 

La prochaine réunion du séminaire  aura lieu le samedi 4 février 2006, à 14 h 15, à l’institut protestant de théologie, 83 boulevard Arago, 75014 Paris (métro Denfert-Rochereau) .

 

La réunion commencera à l’heure dite, il est donc recommandé d’arriver quelques minutes à l’avance.

Une menue contribution aux frais de location de la salle sera sollicitée.

 

 

14 h 15 – 16 h

 



“ L’analysant et le passant ”

 



La passe, inventée par Lacan en 1967, peut-elle renouveler le discours de l’analyste en mobilisant, dans sa procédure, une modalité sans précédent du transfert, lisible tant dans le dialogue du passant avec le passeur que dans le faire-part du passeur aux membres du cartel ? Si nous répondons oui, nous devons nous mettre à la hauteur d’une ère nouvelle de la psychanalyse.

 



Pour cette partie de notre séminaire : 

 



Patricia Leon-Lopez  interviendra sous le titre : 

 

La passe : l'opacité de l'acte.

 

Sophie Duportail, AE dans l'association de psychanalyse  Jacques Lacan est notre invitée pour intervenir sur la question de la passe à partir de son expérience . 

 

 Elle le fera sous le titre : 

 



Un exposé en moins 

 

16 h - 17 h 15

 



“ 4, 5, 6 ? ”

 



Dans l’intervention par laquelle Jacques Lacan clôt le congrès de l’École freudienne de Paris, à la Grande-Motte le 2 novembre 1973, j’ai prélevé cette phrase : “ Nous comptons (ce qui s’appelle compter, c’est-à-dire avoir un contact avec le nombre) jusqu’à 4. Moi, en tout cas, je n’ai jamais compté plus loin. Mais enfin, il y en a d’autres qui comptent jusqu’à 5 et même jusqu’à 6. Il m’est même arrivé de m’apercevoir qu’en comptant jusqu’à 4, je comptais sans le savoir jusqu’à 6. Car personne ici ne compte plus loin. ”

 

Ces propos laissent rêveur, mais peut-être pourra-t-on s’éveiller en lisant la leçon du 13 novembre 1973, leçon d’ouverture du séminaire Les non-dupes errent. En tout cas, aller au-delà de 4 ou non, l’enjeu est celui du statut conféré au rond quatrième, le quatre aussi bien ordinal que cardinal : Nom-du-Père ou symptôme. Il est de fait qu’il y a un infléchissement de la conception du Nom-du-Père entre l’écrit de 1958 sur Schreber et le séminaire de 1975 sur Joyce. D’abord élément décisif de “ la métaphore paternelle qui est au principe de la séparation ” (1964), le Nom-du-Père, dans Le Sinthome, est qualifié de “ bouchon ”. Pourquoi ce quasi-renversement ? Lacan, entretemps, est de plus en plus sensible à l’implication, d’abord à peine entraperçue, du Nom-du-Père, à savoir une implication religieuse : “ Supposer le Nom-du-Père, certes c’est Dieu ” (13 avril 1976). Le séparateur ne peut être que le sauveur suprême. L’affaire pourrait être entendue, et le Nom-du-Père stigmatisé comme ce qui doit disparaître de l’expérience analytique, au profit pourquoi pas du symptôme, si, dans le même temps, Lacan ne nous avertissait que l’hypothèse de l’inconscient (sans laquelle la psychanalyse serait ce à quoi “ les temps modernes ” voudraient la réduire) “ ne peut tenir qu’à supposer le Nom-du-Père ”. Le séminaire s’attachera donc à dissoudre l’embarras qui se déduit de ces prodromes tant pour la répartition psychose-perversion-névrose que pour la direction de la cure, la fin et la passe, et si possible même pour l’articulation d’une axiomatique qui convienne à la science sans constante qu’est la psychanalyse.

 

Pierre Bruno  interviendra  sous le titre “ 4, 5, 6 ? ”  dans la Poursuite du séminaire.










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