Chaque visage est le Sinaï d'où procède la voix qui interdit le meurtre - Lévinas

Le geste de Lacan

Le geste de Lacan

Chroniques des années 1970

de

Sonia Schoonejans



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Éditions QUE
Mai 2008

Un vrai livre de psychanalyse
et en même temps
de la véritable littérature


Un livre qui en ravira certains, en inquiétera d'autres. Amusant, perturbant,  élégant.  Il restitue magnifiquement bien le climat d'une époque - celle des années 70 où le sida n'existait pas - tout en ouvrant les portes sur l'analyse d'alors façon Lacan.
En nous le donnant à lire son auteure nous communique un intense sentiment d'existence, alors qu'elle se fait l'écho d'une troublante errance. Légère, finalement, elle nous touche et nous surprend, en abordant les zones secrètes de l'intime sans jamais pour autant se révéler impudique.
Comment affirmer sa légitimité? Comment se faire accepter tout en osant (se) refuser? Comment dire sans se laisser périr? Comment vivre? Comment  se sentir exister?
Virginie ou Lydia, la narratrice, loin de tout jugement, vit,  dit, communique, affirme, essaie, travaille, avance... Ainsi va l'existence d'une jeune femme, sans cesse menacée de déséquilibre et  qui résiste pour ne pas se laisser déboussoler.
Un livre bref, clair, lumineux. Étrange car il est à la fois plaisant  et dérangeant. Très dense, il se lit facilement... Comme une heureuse nouvelle ou  l'arabesque qu'une danseuse accomplirait avec une aisance telle qu'elle nous donnerait l'impression que nous pourrions en  faire autant. En un seul geste, en un rien de temps!
Témoignage précieux de la psychanalyse d'hier pratiquée par Lacan, il nous procure le véritable plaisir d'aborder cette psychanalyse,  légèrement, comme un roman! Un vraie moment de vie.

Nous vous laissons découvrir quel est le geste Lacan que le titre mentionne !

 

Sonia Schoonejans, spécialiste de la danse contemporaine, nous plonge dans le Paris des artistes et des intellectuels des années 1970. Lacan y apparaît sous une figure surprenante... et pose un geste ébouriffant !


Elle s'appelle Lydia ou Virginie, selon le passé auquel elle se rattache. Voilà une première bonne raison de se faire analyser. Elle partage la vie d'un collaborateur de Foucault et fréquente Wolinski, et voilà pourquoi son analyste est Lacan.
A-t-elle besoin d'une analyse, et peut-elle se permettre le prix exigé rue de Lille pour ses séances presque quotidiennes ? Il semble plutôt que sa démarche soit une dernière tentative pour répondre à la demande de son compagnon. Et comme les histoires d'amour finissent mal, dans ce cadre, l'analyse prend elle aussi des tournures de scène de ménage. 


Parution Belgique: 08/05/2008

Parution France: 22/05/2008




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