La réponse de Virginie Megglé, psychanalyste et autrice de Hyperémotifs, Survivre à la tempête intérieure (éd. Eyrolles).
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- Trouver sa place ... et vaincre le sentiment d'imposture
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- Abandon et sentiment d’abandon
- Quand l'hyperémotivité entre en résonance avec l'entourage
- Entre mère et fils ... Comprendre ce lien si particulier et le réinventer à chaque étape de la vie
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Comment bien vivre son hyperémotivité ? Les réponses d'une psychanalyste
L’hyperémotivité désigne la propension à réagir très fortement. Il suffit parfois d’une remarque, d’un contretemps, d’un détail pour qu’une personne hyperémotive réagisse vivement. L’émotion déborde d’une façon très déstabilisante. On peut être hypersensible sans devenir hyperémotif·ve, même s’il est vrai que la très grande sensibilité prédispose à l’hyperémotivité. L’hypersensibilité peut s’avérer un peu perturbante, car on sent les choses de façon très intense, mais elle peut aussi être agréable et bien vécue.
L’hyperémotivité, un trouble énergivore
L’hyperémotivité crée toujours un trouble, une perturbation, physique comme psychologique, quelque chose de douloureux et de difficile à vivre. On réagit très vite, on se sent en danger, il suffit d’un petit événement pour que, soudain, on imagine le pire. Cela réveille des peurs, une grande anxiété, et déforme la perception. Le bouleversement vécu est bien souvent contenu, masqué derrière les traits de la crainte ou de la colère. Cela peut se traduire par des crises d’urticaire, des maux de ventre, des migraines. C’est un trouble très énergivore, fatigant à vivre pour soi et pour l’entourage. Les relations et le rapport au monde sont parasités. On a tendance à penser que l’on nous veut du mal, on se met dans tous ses états, on est en alerte. (...)
Un article d'Aurélie Darbouret