Chaque visage est le Sinaï d'où procède la voix qui interdit le meurtre - Lévinas

Guérir de la peur de l'abandon

Guérir de la peur de l'abandon
©Eyrolles

 

  • Vient de sortir en poche en librairie ... 

    À sa naissance, on lui avait promis 6 mois de vie.
    Mais voilà qu’il aura bientôt vingt 20 ans, il parait qu’il n’a pas pris une ride.
    Alors, il entame une nouvelle vie. Le voilà en librairie….

    On n'en a jamais fini avec le sentiment d’abandon, la mélancolie et les états d’âmes qu’elle suscite... 

    Présentation de l'éditeur: 

  • Un retard, une simple absence, un déménagement ou un départ nous plongent dans une profonde détresse. Nous nous sentons seuls et, parfois sans raison apparente, abandonnés. D'où vient ce sentiment ?
    Les séparations anciennes, lorsqu'elles ont été mal vécues, restent comme des blessures, parfois déchirantes. Elles rendent plus complexes et douloureuses les différentes étapes présentes de notre vie, des plus importantes aux plus anodines, que ce soit une rupture amoureuse, un licenciement, la fin d'un stage ou celle des vacances, le mariage de notre meilleure amie ou la naissance d'un enfant.
    À chaque changement, la peur de l'abandon réactive les sentiments d'injustice, de deuil, de solitude irrémédiable. De déception, de désespoir... Mettre en lumière les manques ou les trop-pleins de notre histoire personnelle nous permet de comprendre nos dépendances affectives et les liens toxiques qu'elles génèrent... La rupture, nous dit l'auteur, c'est aussi avancer vers l'autonomie et découvrir la joie du premier pas vers l'indépendance. 


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  • Abandon, séparation, désespoir...
    Solitude, dépendance, dépression, perte, échec, toxicomanie, mélancolie...
     

    Humiliants, dévalorisants, culpabilisants, on aimerait ne pas être concerné par ces mots. Associés à des situations inquiétantes, ils éveillent révolte, colère, peur, rejet, tristesse ou appréhension.


    Nous craignons sans nous l’avouer que leur évocation ne déclenche le malheur qu’ils supposent. On aimerait les fuir.



    Il en est d’autres dont on aimerait se nourrir... Amour, tendresse, rencontre, réussite, union, richesse, stabilité, indépendance, équilibre... La vie serait alors un régal ! Symboles de l’idéal, on les savoure, ils nous apaisent, nourrissent nos rêves.




    Les mots favorisent la compréhension, invitent à la connaissance, mais la connotation désagréable  de certains incite à les bouder.

    Synonyme de cauchemar, menace de désespoir, on préférerait tenir le terme « abandon » à l’écart, tourner le dos à la dépendance, sans se sentir concerner. On maudit la sensation désagréable qui les entache sans que l’on sache à quoi cette sensation se rattache.


    La peur de l’abandon est redoutable.

    Oser apprivoiser un mot qui inquiète est pourtant réparateur et mène à cet état d’apaisement vers lequel naturellement nous tendons, toutes et tous, mais qui nous semble sous l’effet de la peur de l’abandon si souvent inaccessible.




09/02/2023
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